Surya Bonaly Enceinte 2020 – En 1998, après les Jeux de Nagano, après avoir réussi son fameux saut avec réception sur pied, interdit en compétition, Surya Bonaly, véritable figure du patinnage français et international, met fin à sa carrière amateur.

Médaillé d’or olympique, quintuple champion d’Europe et triple vice-champion du monde, dont le meilleur résultat aux Jeux de Lillehammer en 1994 était une quatrième place, a poursuivi une carrière de patinage professionnel qui comprenait des performances avec l’ensemble Champions on Ice jusqu’en 2007. Résidant actuellement à Las Vegas, le Niçois de 48 ans a obtenu la nationalité américaine en 2004 et s’entraîne désormais aux Etats-Unis.

Un jour, j’aimerais former un patineur ou une patineuse de haut niveau. Même si je n’ai pas de références (je n’ai jamais gagné de championnat), j’ai plusieurs patineurs locaux qui sont bons pour le Nevada et j’ai plus de 45 ans. Elle a confié à L’Equipe qu’avoir un patineur dans l’équipe nationale des Etats-Unis est vraiment difficile parce que le pays est si grand. De plus, elle travaille toujours sur quelque chose de nouveau. Un nouveau livre pour enfants racontant son histoire vient de sortir, et elle fera bientôt l’objet d’une série télévisée.

Cela fait suite à un documentaire produit par l’actrice Eva Longoria sur son parcours, ainsi qu’à un épisode de la série Netflix Losers. Déjà connue pour son travail sur le biopic du groupe de rap NTM Suprêmes, Audrey Estrougo réalise cette nouvelle série en quatre parties. La date de la première est inconnue pour le moment. Surya Bonaly ne pouvait s’empêcher d’en parler dans la conversation…

Surya Bonaly est tellement gênée ce soir qu’elle a dû étouffer ses mots découragés « ohhhh ». Parce qu’attendre trois heures, c’est épuisant. Elle peut économiser de l’argent maintenant qu’elle a dépassé l’autre côté du bar, là où sont positionnés les entraîneurs et, souvent, les chevaux à attelles croisées. Parce que madame est devenue coach. “Ma mère protectrice” au lieu de “tyrannique”, glisse >>> Lisez ce qui suit. Dans un article pour le Parisien, la patineuse multi-primée Surya Bonaly revient sur son parcours. L’athlète se souvient avoir été victime de racisme.

La carrière de Surya Bonaly n’a pas été un fleuve tranquille. Cependant, parmi les patineuses artistiques les plus talentueuses des années 1990, la sportive se démarque. Surya Bonaly a laissé son empreinte sur la glace en inventant une figure – saut en arrière, genoux fléchis, pieds tombés, réception sur pied – qui porte son nom. Elle est multi-médaillée, ayant remporté neuf championnats de France, cinq championnats d’Europe et trois vice-championnats du monde, entre autres titres.

Malgré cela, l’athlète a beaucoup enduré au cours de sa carrière, comme elle le raconte dans un long entretien au Parisien publié le 13 octobre. Notamment sur le manque de reconnaissance qu’elle avait à l’étranger en raison de sa couleur de peau. Celle qui a été adoptée par Suzanne et Georges Bonaly lorsqu’elle était enfant révèle : “J’étais noir, une enfant adoptée et trop différente.” Elle est née à Nice.

Il y avait des jalousies parce que je faisais des numéros que personne d’autre ne pouvait réaliser, comme des quadruples sauts. Aujourd’hui encore, Surya Bonaly, qui a toujours été frustrée d’avoir eu « plus d’obstacles à surmonter que d’autres », explique : « J’ai déstabilisé beaucoup de monde à une période où les idées n’étaient pas très ouvertes et les gens mal éduqués » : C’était injuste que je doive faire huit triples alors que les autres filles n’étaient censées en faire que cinq.

De plus, c’était pas toujours suffisant pour obtenir la victoire. Mais même sur la glace, Surya Bonaly a souffert. Mais ça m’a motivé à atteindre le sommet. Quoi qu’il en soit, être un pionnier est pour moi un honneur. Aujourd’hui, il y a davantage de patineurs daltoniens, et j’ai ouvert la voie pour montrer qu’être une personne de couleur ne nous oblige pas à jouer au basket ou au football. Il se peut aussi qu’il s’agisse d’une patine.

Elle a été trois fois vice-championne du monde (de 1993 à 1995) et a remporté cinq fois le titre de championne d’Europe ; son nom est involontairement associé à son enthousiasme pour le patinage artistique. L’amour de Surya Bonaly pour le ski Slopestyle ne s’est jamais démenti et elle fêtera ses 49 ans le jeudi 15 décembre. Mais maintenant qu’elle s’entraîne aux États-Unis depuis près de vingt ans, la victime raciste peut utiliser ses talents à l’étranger.

Je suis entraîneur depuis vingt ans. Complètement depuis 2015, date à laquelle j’ai arrêté de produire pour des spectacles. A l’étranger (Mexique, Norvège, Espagne…) ou pour les scènes” les salles la sollicitent aussi, donc ce n’est pas que du travail.

“Au deuxième essai, je ne changerai rien.”

Surya Bonaly, devenue citoyenne américaine en 2004, est la grand-mère d’enfants de tous âges, dont la fille de l’acteur Omar Sy. L’athlète a gardé quelques secrets de ses années au sommet : j’ai longtemps tiré sur la corde sensible. Elle a déclaré au Figaro : “J’ai des problèmes de dos, de organes génitaux et de mains, mais ce n’est pas toujours visible.”

Cela se produisait chaque mois de mars. Elle en est arrivée au point où elle a dû subir une opération au genou. Elle n’a plus la même énergie et le même corps que lorsqu’elle était plus jeune, alors si elle s’entête à faire des acrobaties sur la glace pour démontrer ses habiletés à ses élèves, elle sera déçue. Au bout de trente minutes, je suis malade, mais je fais toujours des doubles axes sans m’échauffer.

Surya Bonaly Enceinte 2020

Cela fait mal à mes élèves. Netflix, captivé par sa vie et sa carrière compliquées, a sorti un documentaire sur la beauté des échecs des champions. Elle n’a jamais pu monter sur le podium aux JO, où elle est apparue pour la première fois. Le grand écran lui est également favorable puisque deux de ses films sont actuellement en production, dont un pour le septième art.

Même si son parcours n’a pas été linéaire, Surya Bonaly a choisi de ne garder que le meilleur : “Si c’était à refaire, je ne changerais rien.” “Si le public français m’a apprécié, c’est aussi parce que je refusais de faire un patinage ennuyeux et sans intérêt.” Et une chose est certaine, il n’était pas monotone en soi.

Dans une interview accordée au Morandini Live de CNews le 10 février 2020, le médaillé d’or olympique Gwendal Peizerat a évoqué les différentes formes d’abus que pourraient subir les athlètes d’élite.

La patience des artistes porte ses fruits avec #MeToo. Sarah Abitbol, grande partisane du patinage artistique, accuse son entraîneur d’abus sexuels dans un livre intitulé Un si long tranquille (éd. Plon), deux ans après le mouvement qui avait balayé l’univers cinématographique.

Depuis, ce milieu est confronté à une introspection forcée, tardive, mais nécessaire. Gwendal Peizerat, champion olympique en titre de danse sur glace, s’est confié sur les différentes formes d’abus que peuvent subir les athlètes d’élite dans l’émission Morandini Live de CNews, diffusée le 10 février 2020. Ainsi, les athlètes et les sportifs sont victimes de souffrances psychologiques et physiques. abus en plus des agressions sexuelles. A titre d’exemple, le champion cite le cas de la surfeuse Surya Bonaly.

Dans le sport, il y a le toucher physique, la proximité et la connaissance ultime de la personne ; en tant qu’instructeur, on passe plus de temps avec les jeunes qu’avec leurs propres parents. Certains d’entre eux ont trop peur pour aller dans des centres nationaux de formation comme l’INSEP ; ils ont été abandonnés par leur famille et n’ont aucun système de soutien à la maison.

A noter que même si l’on parle d’entraîneurs masculins, les entraîneuses sont tout aussi capables d’infliger des blessures physiques. Des événements récents ont mis en lumière les abus connus infligés à Surya par sa mère, qui lui servait d’entraîneur. Tout le monde le savait. “Que dois-je faire?”

Ensuite, Gwendal Peizerat décrit les services que la mère de Surya Bonaly aurait prodigués à sa fille. Plus précisément, cela signifie le tirer par le cou pour le mettre dans ses vêtements et mettre des enveloppes de protection autour de son corps. Je m’excuse de l’avoir évoquée, mais je pourrais parler de beaucoup d’autres personnes si je le voulais.

Aujourd’hui, nous, les patineurs de l’équipe de France, vivons quelque chose de vraiment dur car, avec la libération conditionnelle de Sarah, nous sommes devenus des antennes et il y a beaucoup de témoignages qui nous parviennent aujourd’hui. Et suite voit l’impact considérable de ce que cela signifie sur différents temps.

Lucide, Gwendal Peizerat espère un réveil dans le monde du patinage artistique et, plus généralement, l’univers sportif. Il y a beaucoup de travail à faire pour reconstruire un nouveau modèle de Fédération. Par une réflexion collective, sportive et citoyenne, nous pouvons devenir un terrain d’expérimentation d’idées nouvelles et devenir une fédération exemplaire dont d’autres fédérations peuvent s’inspirer puisque nous ne sommes pas seuls. Optimistes avant tout, nous devons réfléchir ensemble.

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